– L’artiste sera présent pour le vernissage du 07 août ainsi que les jours suivants.

Le début de cette exposition coïncide avec l’anniversaire exceptionnel des rencontres internationales de l’Anarchie à St-Imier. Un événement important ou de nombreuses personnes sont attendues pour participer aux différentes activités : ateliers, conférences, salon du livre, concerts...

Voici le texte de présentation de cette exposition :

David Myriam a découvert sa vocation d’artiste dans les années 90, avec le dessin, l’écriture, puis le cinéma d’animation, et aussi les performances de dessin en direct...

Son style est plutôt le noir et blanc. Il permet d’aller à l’essentiel, de mieux faire ressortir les choses sans détourner l’attention. Le noir et blanc est plus violent, plus agressif, plus dérangeant, c’est la rencontre de la nuit et du jour, c’est la nuit un soir de pleine lune.

Les traits et les aplats sont impitoyables et violents, tout comme notre triste époque.
Ses dessins noir et blanc ont un côté épuré, symbolique, clinique, presque abstrait parfois. Une manière de montrer que les questions graves sont universelles, indépendantes des époques et des cultures.

L’affiche de l’événement

On y trouve parfois la naïveté d’un regard d’enfant ou d’extraterrestre. Avec la révolte comme moteur.

Il/elle s’intéresse à la violence en général, aux rapports d’exploitation, à la question animale, à la destruction de la planète par les humains, aux questions de genres, aux processus d’autodestruction et d’aliénation... Ce qui n’empêche pas parfois la poésie et l’utopie.

Plus que tel ou tel fait d’actualité, ce sont les structures absurdes, les archétypes néfastes, les habitudes meurtrières que l’artiste veut mettre en lumière.
Car si on veut créer une alternative, il faut essayer de mieux comprendre les blocages et impasses qui "parasitent" l’humanité depuis trop longtemps, afin d’éviter les mêmes erreurs ou des omissions.
L’artiste veut ainsi éclairer ce monde pour inciter à ouvrir nos regards.

Les dessins sur papier, principalement à l’encre, exposés aux murs sont complétés par des écrans vidéos avec diaporamas de dessins et courts métrages d’animation de sable. Le tout en relation avec des extraits de textes de l’auteur.