Comme fondue avec le ciella prison de verre cuit au soleilen plein désert labouré de routes,petit bocal de fraîcheur artificiellecerné de sables et de chantiers désertsil bout sous la lumière blancheA l’intérieur, les cerveaux anesthésiéspar les chauds et froids alternésse noient dans les rêves extra platsdéversés par les écrans béatsEntre deux verreson mange sous musiquesentre deux tourson circule hermétiqueA l’extérieur, les voitures embouteilléestransforment le pétrole en poussièresqui s’échauffent et enserrentl’hôtel au milieu du désertjuste à côté du cimetièrecomme abandonnéEntre deux jours dans les couloirs silencieuxles cellules se ferment derrière les voiles vertueuxles êtres attendent la nuit dans les replis de soiepour sortir masqués sous les lumières électriqueset se rendre dans d’autres boîtes synthétiques.