Pour apprendre aux dirigeants les réalités du monde du travail mondialisé et prévenir tout risque de crise financière et économique
Suite à la crise du capitalisme et du système financier déclenchée par l’irresponsabilité et l’appât du gain d’un grand nombre de décideurs et responsables, de nouvelles mesures de sélection avaient été installées.
Ainsi, toutes les personnes jouant, ou désirant jouer, un rôle conséquent dans le domaine économique doivent à présent suivre un stage en entreprise.
Sont concernés notamment : les dirigeants des banques, les courtiers, les chefs d’entreprise de plus de 100 salariés, les principaux actionnaires des multinationales, les responsables de fond d’investissement.
Ce stage en entreprise doit répondre, pour être validé, à des critères particuliers.
Ainsi, il doit impérativement se dérouler en Chine, ou tout autre pays où le statut des travailleurs est équivalent, dans une usine de production à la chaîne. Il doit durer au minimum 4 ans, le stagiaire doit rester au bas de l’échelle de l’entreprise et ne bénéficier d’aucun traitement de faveur.
En outre, il ne peut avoir aucun accès à ses comptes bancaires et ne recevoir aucune aide extérieure. Bref, il doit vivre et travailler exactement comme un salarié local qui débarquerait de la campagne profonde sans un sou en poche pour aller s’employer en usine.
Tout manquement à ces critères invalide le stage et interdit définitivement à la personne d’accéder aux postes de responsabilité cités plus haut ou de conserver sa place.
Ces mesures ont été mises en place voilà maintenant 8 ans, et on peut d’ors et déjà en mesurer les effets bénéfiques.
On a pu constater qu’environ la moitié des stagiaires se suicidaient avant la fin du stage, un quart abandonnait en cours de route (par abandon direct ou tentative avérée de tricherie) et 20% présentaient des troubles mentaux sérieux (dépressions notamment) les rendant inaptes à toute responsabilité d’importance.
Donc, seulement 5% en moyenne des prétendants parvenaient au bout de ces stages en entreprise. Et sur ces 5% résiduels, seule une personne sur 10 souhaitait encore postuler (ou se maintenir) pour la fonction qu’elle convoitait auparavant.
En conséquence, les principaux postes économiques et financiers ont été désertés, faute de candidats, et il a bien fallu trouver d’autres modes d’organisation, plus démocratiques et responsables.
Au vu du succès de cette mesure, il est à présent envisagé d’étendre ce type de stage en entreprise aux dirigeants de second niveau pour que davantage de cadres soient pleinement conscients de la vie des travailleurs pauvres qui font vivre l’économie capitaliste et la croissance mondiale.
On peut parier qu’il n’y aura plus grand monde à terme pour exercer les postes de direction et d’encadrement.
Conclusion : pour mettre fin aux entreprises, rien de mieux que les stages en entreprise.