Ces nouvelles sont de courts récits nés d’une inspiration autobiographique. Ces textes brefs peuvent se lire comme autant d’histoires autonomes, mais en fait ils forment un tout avec des liens et des résonances entre eux, une sorte de roman à épisodes.
Ils parlent de l’enfance, de la violence de certains actes et situations considérés pourtant comme banals et normaux (notamment l’élevage, la mise à mort et la consommation de divers animaux), de l’imaginaire et de la réalité la plus crue du quotidien à la campagne.
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Extrait :
Derrière l’étable sont placés la fosse à purin qui récolte les excréments et l’urine des vaches ainsi que le tas de fumiers où s’entasse la litière souillée des moutons et les divers cadavres qu’on ne prend pas la peine d’enterrer. Les chiures issues du poulailler, quant à elles, sont périodiquement évacuées dans le jardin situé en contrebas de la maison pour nourrir les arbustes fruitiers, cassis et framboises apprécient.
Quelques arbres entourent le tout, dont un vieux tilleul, ce qui n’est pas désagréable en été. Au bord de la route, il y a aussi un bassin alimenté par une source où viennent s’ébattre les canards ...et les enfants.