Zombis aveugles qui errez sans fin ni foi
Ombres sans visages où la mort dicte sa loi
Masques évidés où se lisent les mêmes peurs
Clones étriqués qui reproduisent les mêmes erreurs
Robots autoprogrammés pour fuir la réalité
Cachots glacés où vos ceurs restent congelés
Rouages calibrés d’un système anonyme
Epaves enferrées au fin fond de l’abîme
Forteresses, refermées sur l’horreur de vos petits nids de vautours
Esclaves, préoccupés par la longueur des chaînes qu’ils ont autour
Prisonniers volontaires de vos petites envies éphémères
Miliciens dérisoires qui proposent le bonheur totalitaire
Victimes complices du même monde que vos bourreaux
Vampires assoiffés du sang du reste du troupeau
Vous tous qui jouez les agités et finirez bien rangés
Vous tous qui jouez les allumés et finirez éteints et enterrésVous tous qui crevez d’ennui de jour comme de nuit
Vous tous qui jouez avec la mort et consommez la vieVous tous qui refusez l’Amour et détruisez la Terre
Vous tous qui tournez en rond et marchez à l’envers
Sortez de vos tombes avant d’être carrément pourris
Reprenez votre identité pour renaître enfin à la Vie
Jetez vos armes et acceptez la douleur
Explosez vos codes et créez à toute heure
Trouez vos oeillères pour regarder le monde en face
Abattez les murs pour réchauffer vos coeurs de glace
Faites dérailler la machine en sortant des rangs
Remontez vite à la surface pendant qu’il est temps
Ouvrez vos places fortes pour abolir les frontières
Brisez vos chaînes pour être libres comme l’air
Emancipez-vous pour travailler tous en coeur
Balancez vos uniformes pour endosser vos couleurs
Changez de monde pour tout refaire à zéro
Lâchez vos armes pour attraper la lumière d’en Haut
Vous tous qui crevez d’ennui de jour comme de nuit
Vous tous qui jouez avec la mort et consommez la vieVous tous qui refusez l’Amour et détruisez la Terre
Vous tous qui tournez en rond et marchez à l’envers
Quand est-ce que vous marcherez à l’endroit pour sortir de vos enfers ?