Cette bande dessinée satirique de 33 pages, créée entre 1995 et 2000, veut dénoncer l’absurdité de toutes les guerres, ainsi que la violence inconsciente ou délibérée de ceux qui s’en abreuvent : médias spectacles, touristes charognards et marchands de morts.
Même s’il y a des allusions aux conflits de l’ex-Yougoslavie du début des années 1990 (Dubrovnik, Vukovar, Sarajevo, Bosnie-Herzégovine, Serbie, Croatie...), cette BD se veut universelle, atemporelle, pour illustrer quelques fâcheux penchants « humains » hélas très répandus.
Sous diverses motivations plus ou moins sordides, un groupe de touristes de tous âges et conditions sociales part en voyage organisé dans un pays en guerre.
C’est le détonateur d’une critique satirique qui déborde parfois aussi sur d’autres domaines.
Quand la fascination pour la violence à distance ne suffit plus, certain-e-s veulent participer, prendre part au grand spectacle morbide...
– Technique :
Les traits ont été faits au crayon à papier, et les gris au lavis d’encre de Chine, le tout sur des planches A3.
Le style est …ce qu’il est !, sans doute trop « naïf » et maladroit, mais j’espère expressif et créant une ambiance de « gentille banalité horrible » qui sied bien à ce genre de propos.
– Autoédition :
En 2000, j’ai fait quelques recherches d’éditeurs, infructueuses.
A présent, après avoir dormie quelque temps au fond d’un tiroir, cette BD est éditée par l’auteur-e au format PDF (à prix libre), libre de droits pour tout usage non-commercial, merci de me prévenir lors de sa reproduction et de citer : « David Myriam, http://art-engage.net ».