De nombreuses études scientifiques ont démontré que la pratique d’une activité sexuelle régulière était essentielle au maintien d’une bonne santé physique et mentale, et ce quel que soit l’âge ou le sexe des personnes.
Il n’y a donc pas que l’activité physique et la nourriture qui soient importantes pour notre santé, les pratiques sexuelles sont tout aussi déterminantes. Si manger-bouger est essentiel, baiser l’est tout autant, les plaisirs du sexe participent à notre équilibre autant que les plaisirs de la table et les vertus de l’exercice.
Aussi, le ministère de la santé et des sports, en collaboration avec les caisses d’assurances maladie, a décidé de lancer une mesure de santé publique innovante afin que tout le monde puisse bénéficier largement des bienfaits avérés de la pratique du sexe.
Dorénavant, les célibataires et les personnes vivant en couple qui délivreraient une attestation de non relations sexuelles avec leur(s) conjoint-e(s) pourront faire prendre en charge par la sécurité sociale des services sexuels achetés à des prostitué(e)s.
Cette mesure s’applique à partir de l’âge de 16 ans, et prévoit un taux de 80% de remboursement, dans la limite d’un plafond de 100 € par passe (ce plafond pourra varier en fonction des régions et de l’inflation) et de deux passes maximum par semaine.
Pour être remboursé-e des prestations sexuelles tarifées que vous achèterez, vous devrez fournir une facture valide, et vous adresser uniquement aux prostitué(e)s officiellement agréé(e)s par le ministère de la santé et des sports. Une première liste de professionnel(le)s est en cours de validation, vous la trouverez prochainement chez votre médecin traitant ou dans les centres sociaux partenaires de l’opération.
Ainsi, finies les discriminations selon des critères de beauté, d’argent, de charme, d’âge ou autres, tout le monde doit pouvoir faire l’amour pour rester en bonne santé. Les personnes à mobilité réduite, les personnes âgées, les adolescent(e)s complexé(e)s, notamment, ne seront plus tenues à l’écart des joies du sexe et du droit à la santé.
De surcroît, cette mesure inédite, en facilitant et banalisant la pratique régulière de la sexualité, devrait faire baisser à terme les taux de viols et autres crimes sexuels, et donc faire diminuer les souffrances et coûts afférents. Ce qui est tout bénéfice pour notre société et la caisse de la sécurité sociale.
Bien entendu, le recours à la prostitution n’est pas la panacée, le mieux est d’avoir si possible un(e) ou des partenaires non rémunéré(e)s pour avoir des pratiques plus fréquentes.
Manger bouger baiser , telle est notre devise, la clé de la santé et de la joie de vivre ensemble.