Les langues de feu lèchent les nuages
devant mes yeux la lumière brûle le ciel
et les vapeurs noient l’azur
dans le profond océan du soir
Foyers d’incendie dans la forêt noire
les lueurs consument les dernières feuilles
les dernières pages
dans un mirage d’or
les braises s’envolent en nuages
pour couvrir le sol qui s’endortEncore une saison morte
qui disparaît dans la nuit en deuil
avant d’ouvrir une autre porte.